vendredi 3 octobre 2014 à 19h30

Du théâtre pour le dire Une crise économique qui n'en finit pas

Théâtrons, actionnons, combattons, débattons, décortiquons, humorisons tout ce qui est humorisable, jouons, animons, réanimons, rions beaucoup, pleurons parfois, socio-culturellons, tentons de désexclusionner à nous en donner le torticolis, tapons des mains, frappons des pieds, rencontrons, aimons,

bref: utopions qu'on peut changer tout.

En racontant cette histoire…

Nos régions sont dramatiquement frappées par le chômage. Les fermetures d'entreprises, les délocalisations, les faillites ne se comptent plus depuis une trentaine d'années. Des mines qui avaient fait leur richesse, des usines qui avaient envahi leur paysage, ou même des faïenceries et des cristalleries qui avaient fait leur renommée, il ne reste rien. On démolit, on casse, on efface les souvenirs d'une prospérité qui ne reviendra pas. Sur les espaces à présents vides, on invente des esplanades, des fontaines, on plante des arbres. çà et là, on installe de nouvelles entreprises, tellement "modernes" qu'il n'y a presque pas de place pour l'homme. Et l'homme, sur convocation, ravale son orgueil et s'en va présenter ses excuses à l'office national de l'emploi.

Chez nous, comme dans beaucoup d'autres endroits économiquement sinistrés d'Europe, les jeunes cherchent comment ne pas penser à l'avenir. La plupart ne connaissent pas leur propre passé, leur histoire ouvrière, ils ne savent même pas qu'un syndicat n'est pas fait que pour le paiement des chômeurs.

Ils attendent.

Que quelque chose arrive.

Et en attendant que quelque chose arrive, qu'est-ce qu'on fait ?...

Et les matins d'élections, qu'est-ce qu'on choisit de glisser dans les urnes ?

Aujourd'hui, la réponse à cette question, "En attendant que quelque chose arrive, qu'est-ce qu'on fait?", est urgente.

Que chacun puisse envisager des réponses à ses questions. Ou peut-être changer ses questions...

Voilà : nous voudrions parler de cette société emportée vers sa déliquescence par un système économique à la dérive, charriant avec elle tous les acquis sociaux, tout repère moral, tout sens critique, toute solidarité, tout respect de l'humain.

Un atelier théâtral où les participants pourraient se rejoindre, se nourrir l'un l'autre de leurs richesses respectives, rencontrer de nouvelles personnes, de nouvelles manières d'appréhender le monde où nous vivons, de nouvelles sensibilités créatrices.

Une création collective en prise directe avec la vie d'ici et maintenant, pour un public qui s'y reconnaît immédiatement, c'est ce que nous proposons à ceux qui voudraient tenter l'expérience.

Alors, avis aux amateurs…

Contactez nous par courriel (de préférence)

mariannerathmes@hotmail.com ou si vous avez des questions à poser, par téléphone au 0497 44 95 81.

Source : http://local.attac.org/liege/cms/index.php
Source : message reçu le 16 septembre 10h