samedi 15 novembre 2014 à 15h

Soirée Discussions & Concerts contre les prisons

Après-midi de discussions et soirées concerts hip-hop
5€ la soirée

15h30. présentation du projet de construction de la maxi-prison de haren (bruxelles) par les gens de la cavale.

17h présentation du projet de mise en place de prison de haute sécurité de type C pour militant en Grèce par nos amiEs grecQUEs.

18h présentation de la caisse de soutien La brêche.

18h30-19h30 Repas vegan prix libre.

20h début de la soirée.

les benefs seront injectés dans la caisse de soutien bruxelloise, liégeoise et aux amiEs grecQues

groupes:
Les Anonymes
Nos vices
Mangouste
MGR metagore 'microglycerime'
Speira - Athene grece

Luttons contre la construction d'une maxi-prison à Bruxelles,
Luttons contre les prisons de type C en Grèce.

A Haren, au nord de Bruxelles, l'Etat prévoit la construction de la plus grande prison de l'histoire belge. Elle viendra s'ajouter au plan de neuf autres nouvelles prisons. Cette nouvelle prison devra permettre à l'Etat d'enfermer d'avantage de personnes, dans des conditions plus sécurisées et plus répressives. Si les nombreuses révoltes, mutineries et évasions des dernières années ont donné corps et âme à un désir de liberté, cette nouvelle couche de construction de prisons cherchera à l'étouffer.
Il n'y a pas à tourner autour du pot : la prison sert à maintenir la société en place. Et cette société, c'est une société divisée en riches et en pauvres, en dominants et dominés, entre maîtres et esclaves. Celui qui porte atteinte à la propriété privée, qui enfreigne les lois, qui sort du « droit chemin » de la résignation pour se lancer dans la révolte, sait que la prison pourrait l'attendre.
La maxi-prison prévue à Bruxelles ne sera donc rien d'autre qu'une énième arme du pouvoir pour mater le désir de la liberté et enfermer toujours plus de récalcitrants. Et qu'on se trouve dedans ou dehors, son ombre sera une chaîne autour du cou de nous tous.
(extrait d'un tract de la cavale)

L'État du capital fera toujours la guerre aux pauvres plutôt qu'aux racines de la misère.

Quand la pauvreté et l'oppression s'aggravent, le nombre de ceux et celles qui se révoltent ou qui, tout simplement, doivent développer des solutions de survie illégale, augmente, et vient alors le temps de « la prison pour touTEs ».
Squats attaqués, migrantEs rafléEs (la seule campagne policière "Xenios Zeus", lancée en août 2012, a abouti à l'arrestation de plus de 80.000 migrantEs), révolutionnaires emprisonnéEs... la répression avance sur tous les fronts.

Les programmes d'austérité en Grèce ont donc provoqué une explosion de la population carcérale : prisonnierEs sociaux, prisonnierEs politiques et migrantEs emplissent des prisons.
La Grèce a les prisons les plus surpeuplées d'Europe (1,51 détenu par place) alors que les centres de détention sont toujours plus nombreux et parfois mêmes improvisés, comme ces alignements de container sur des terrains militaires, où sont enfermés dans des conditions terribles des milliers de migrantEs.

La logique d'enfermer les unEs pour dissuader les autres s'étend jusque dans le monde carcéral, puisqu'une nouvelle loi, votée le 7 juillet, instaure des quartiers spéciaux d'isolement de type C, véritable « prisons dans la prison », pour les prisonnierEs politiques et les prisonnierEs rebelles.

L'Union Européenne, prompte à exiger des coupes budgétaires, a décidé de consacrer en 2014 6.901 millions d'euros pour gonfler le budget du ministère grec de l''intérieur. L'UE sait combien il est important de multiplier en Grèce les prisons, les matons et les quartiers d'isolement.
A nous de comprendre que la lutte des prisonnierEs grecQUEs est une part vitale de notre propre lutte.

Le 23 juin a commencé une grève de la faim, impulsée par les prisonnierEs révolutionnaires contre la détention de type C, à laquelle ont participé 4.500 personnes détenues dans 15 prisons. Cette grève, comme les émeutes ou les évasions collectives sont autant d'épisode de la résistance des prisonnierEs qui appellent à un solidarité active et concrète.

Source : message reçu le 11 novembre 00h