thème : Réflexion Organisé par :

jeudi 19 avril 2018 à 19h

Vernissage : Imaginer malgré tout : les éditions Esperluète et la Mémoire


La Maison Esperluète édite des livres d'images et de textes. Elle met en scène écrivains et plasticiens dans des livres privilégiant la recherche et l'ouverture.

Cette exposition aborde la question de la fiction comme travail de mémoire. « C'est inimaginable, donc je dois l'imaginer malgré tout. Pour figurer quelque chose au moins, au minimum de ce que nous pouvons en savoir.» (Georges Didi-Huberman, Ecorces).

Pour ne pas accorder une victoire définitive aux machines totalitaires, la fiction a le pouvoir d'imaginer ce qui se passe, ce qui s'est passé, ce qui se passerait.

La fiction, ou l'art en général, quand il prend pour sujet un moment historique ou des souvenirs, n'est pas là pour donner des réponses mais bien pour questionner l'histoire et nous inciter à réfléchir à notre présent. Ne serait-ce pas là le premier devoir d'un « travail de mémoire » ?

Les livres présents dans l'exposition répondent à leur manière à cette question grâce aux dessins d'Anne Herbauts pour La Petite sœur de Kafka écrit par François David, aux illustrations de Jean-Marie Mahieu pour Les derniers mois de Robert Desnos d'Eddy Devolder, aux peintures d'Alexandra Duprez pour Chevaux de guerre, poème d'Albane Gellé et aux citations issues de livres de Nicole Malinconi et de Jean-Marc Turine.

Le 19 avril à 19h, dans le cadre du vernissage de l'exposition, nous aurons une rencontre-discussion avec l'auteure Nicole Malinconi pour son livre Un grand amour basé sur le témoignage de Theresa Stangl, épouse aimante de Franz Stangl, commandant de Sobibor et de Treblinka. Avec des lectures d'extraits par Angélique Demoitié.

Vernissage le jeudi 19 avril à 19h

Organisateur

Une programmation des Territoires de la Mémoire asbl en partenariat avec les éditions Esperluète

Source : message reçu le 5 avril 10h